politique fiction

Yves souriait de son dernier coup d'éclat et coup d'état.

Les télés, les radios avaient chamboulés leur programme, pour ne parler que de cela en continue.

On avait assassiné le futur couple présidentiel, Nicolas et Cecilia Sarkozy devant leur domicile de Neuilly.

Les spéculations allaient bon train, mais aucune revendication n'émanait des groupes terroristes islamique ou régionalistes.

Les spécialistes se succédaient à l'antenne pour lancer maintes hypothèses que Yves savaient être toutes fausses puisque lui seul savait pourquoi il l'avait fait.

Ils essayaient tous de comprendre si cela avait un rapport avec la bombe qui avait explosée en direct lors de la retransmission du 3 ème débat télévisé des primaires socialistes tuant deux des possibles candidats à la présidentiel 2007, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn. Et laissant Laurent Fabius dans un état si lamentable qu'il vaudrait mieux pour lui qu'il ne sorte jamais du coma où il était encore plongé à l'hôpital de Garches.

Le pays était en plein désarroi. Tous se demandaient que faire, vers qui se tourner, la police était impuissante face à ces crimes gratuits et sans origine connue. Et surtout sans aucune menace préalable et revendication suivant les faits.

Le monde était en émoi, même les chaînes d'info internationales avaient les yeux rivés sur la France. Les blogs s'invectivaient tous, accusant (à tord) tel ou tel parti ou groupuscule.Yves s'en réjouissait, il était une star international. Son œuvre allait marquer la planète à tout jamais, tel un Attila ou un Hitler, son nom restera éternellement connu. Mais elle n'était pas encore achevée.

Tout en ce glosant de ces intervenants parlants de groupes extrémistes et anarchistes voulants mettre en péril la république française, Yves réfléchissait à ses futurs victimes, les autres candidats et à la meilleur façon de les tuer.

Crucifier Bayrou, planter un pic à glace dans le crâne de Laguiller, gazer Le Pen, émasculer Villiers, couper la langue de Villepin, renverser en voiture le facteur Besancenot…

Il se réjouissait déjà de l'ironie de ses choix.

Mais par qui commencer.

Am…stram…gram…