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Ennemi Public
14 janvier 2007

Définition

titrage

"En résumé, on pourrait dire que l'anarchisme, c'est l'ordre sans dirigeant.

À la source de toute philosophie anarchiste, on retrouve une volonté d'émancipation individuelle et/ou collective. L'amour de la liberté, profondément ancré chez les anarchistes, les conduit à lutter pour l'avènement d'une société plus juste, dans laquelle les libertés individuelles pourraient se développer harmonieusement et formeraient la base de l'organisation sociale et des relations économiques et politiques.

L'anarchisme est opposé à l'idée que le pouvoir coercitif et la domination soient nécessaires à la société et se bat pour une forme d'organisation sociale et économique libertaire, c'est-à-dire fondée sur la collaboration ou la coopération plutôt que la coercition.

L'ennemi commun de tous les anarchistes est l'autorité sous quelque forme qu'elle soit. L'État est le principal ennemi des anarchistes : l'institution qui s'attribue le monopole de la violence légale (guerres, violences policières), le droit de voler (impôt) et de s'approprier l'individu (conscription, service militaire). Les visions qu'ont les différentes tendances anarchistes de ce que serait ou devrait être une société sans État sont en revanche d'une grande diversité. De façon générale, l'anarchisme vise fondamentalement le refus de tout dogmatisme. C'est ainsi que l'anarchisme déborde quelque peu de la seule théorie politique pour intégrer le cadre de la philosophie. Opposé à tout credo, l'anarchiste prône l'autonomie de la conscience morale par-delà le bien et le mal défini par une orthodoxie majoritaire, un pouvoir à la pensée dominante. L'anarchiste se veut libre de penser par lui même et d'exprimer librement sa pensée.

Certains Anarchistes dits "spontanéistes" pensent qu'une fois la société libérée des entraves artificielles que lui imposait l'État, l'ordre naturel précédemment contrarié se rétablirait spontanément, ce que symbolise le « A » inscrit dans un « O » (« L'anarchie, c'est l'ordre sans le pouvoir », Proudhon). Ceux-là se situent, conformément à l'héritage de Proudhon, dans une éthique du droit naturel (elle même affiliée à Rousseau). D'autres pensent que le concept d'ordre n'est pas moins « artificiel » que celui d'État. Ces derniers pensent que la seule manière de se passer des pouvoirs hiérarchiques est de ne pas laisser d'ordre coercitif s'installer. À ces fins, ils préconisent l'auto-organisation des individus par fédéralisme comme moyen permettant la remise en cause permanente des fonctionnements sociaux autoritaires et de leurs justifications médiatiques. En outre, ces derniers ne reconnaissent de mandats qu'impératifs (votés en assemblée générale), révocables (donc contrôlés) et limités à un mandat précis et circonscrit dans le temps. Enfin, ils pensent que le mandatement ne doit intervenir qu'en cas d'absolue nécessité (le moins souvent possible donc).

Le rejet du centralisme, pour le fédéralisme, aboutit donc à un projet d'organisation sociale fondée sur la gestion directe de sa propre vie et la décentralisation, où chacun est en mesure de participer à la vie commune, tout en conservant son autonomie individuelle, selon les conceptions parfois diamétralement opposées que s'en font les différents courants anarchistes."

(sources : wikipedia)

note personnelle : Bien que ne connaissant pas alors ce texte je me savais déjà dans l'idéologie/la philosophie libertaire, mais cet extrait de wikipedia (même si les infos qu'on y trouve porte parfois à discussion) exprime en terme clair mes idées, et confirme mes opinions politiques. Reste maintenant à les mettre concrètement en action.
Pour ceux qui veulent me situer dans ce mouvement je me situe dans une idée d'un peuple auto-determiné uni dans un esprit de solidarité et de justice pour tous où tout individu est en droit de faire ce que bon lui semble tant que cela n'empiète pas sur la liberté des autres individus. Je suis fortement conscient que cet idéal ne peut être atteint que si chacun y met du sien et surtout si ces valeurs prennent une dimension universelle à l'exemple des droits de l'homme et du citoyen. Je suis fortement opposé à la pensé unique et à l'uniformisation des cultures. L'universalité ne signifie pas la dictature de la bien-pensance, mais simplement l'équité de chacun face à tous.
Je crois en l'union dans la diversité, pas besoin d'être identique pour vivre ensemble, tout est une question de respect et de savoir vivre, pour les autres mais aussi pour soi-même.
De plus, ma reflexion personnelle m'a conduit à une idéologie proche de l'esprit de la révolution française à ses premières heures, ce que j'ai qualifié d'idéal Anarcho-humaniste. Et dont le principe de base sont la liberté, l'égalité et la fraternité. Termes qui à l'heure actuelle n'ont toujours pas été institué en France. C'est un retard ou un oubli extrèmement contrariant, dont nous payons tous chaque jour de désastreuses conséquences.
En cela la révolution de 1789 a été un echec, car elle n'a pas su donner de suite à ses nobles idéaux. C'est cependant ce que je tente de raviver dans les esprits de chacun de mes lecteurs, ces idéaux abandonnés pour d'autres plus facile à atteindre et surtout moins contraignant. Ce n'est pas en baissant les bras que l'on devient un héro, c'est en se battant coute que coute pour ce en quoi l'on croit.
billy sencious.

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